Bref eco fonderie 4.0 selon le groupe Grims

Le Groupe GRIMS est fier de paraître dans l’article de BREF ECO « La fonderie 4.0 selon le groupe GRIMS »

L’actualité économique tournée autour de l’innovation !
Au sein de cet article, découvrez comment le Groupe GRIMS fait de la fonderie un secteur porteur dans l’innovation de conception et de performance !

 

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Elle est discrète mais toujours là. La fonderie en France, ce sont quelques 560 établissements dont une centaine en Auvergne-Rhône-Alpes. Le Groupe Grims en possède deux : FTB (Fonderie Tabourin & Bézile) à Vénissieux (Rhône), spécialisée dans la production de pièces en alliage aluminium par moulage sable ; et Gravitec, à Villette-d’Anthon (Isère), qui travaille aussi les alliages légers mais par gravité en moules permanents (les « coquilles »). Ces deux entités ont réalisé 80% du chiffre d’affaires du groupe qui a atteint 3 M€ en 2019.

L’activité devrait progresser en 2020 mais sera finalement stable au regard de la crise en cours. Elle n’est pas remise en cause pour l’avenir, au contraire. Le groupe a encore investi 170 K€, indique Louann Grimaud, chargé de développement et fils du fondateur, Cyrille Grimaud, PDG et seul actionnaire. Et ce n’est pas fini : FTB va aussi se mettre à la fonderie coquille pour accompagner la croissance de Gravitec.

Regroupement

Dans trois ans, les deux entités et le siège (30 personnes au total) seront réunis sur un même lieu, près de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry, dans un bâtiment dont le groupe sera propriétaire. Il pourra bien sûr accueillir la troisième activité du groupe Grims, sur laquelle reposent de grands espoirs : les mousses métalliques. Alors que les fonderies travaillent en sous-traitance, l’activité mousses métalliques est une proposition originale du groupe, conçue il y a quelques années par son bureau d’études NéoLATTICE (ex-alvéotec).

Son dernier produit, le Grimpack, est le fruit d’une collaboration avec l’équipe du Professeur Michel Meyer, du laboratoire de Génie Chimique de l’INP de Toulouse (Haute-Garonne). Destiné aux procédés de distillation, il se présente sous la forme d’un échangeur monobloc, constitué de deux mousses métalliques, séparées par une paroi. Le tout étant moulé en une seule coulée.

Anti-blast

« Avec nos produits, nous ne sommes pas seulement sur l’aluminium mais aussi sur l’acier, le cuivre et même dans les produits bimatériaux, ce qui est unique » insiste Louann Grimaud. Le stockage thermique fait d’ailleurs l’objet d’une étude avec le CEA dans le domaine des réseaux de chaleur. « Nos mousses ont une très haute conductivité thermique et nous pouvons les fabriquer d’un bloc à un coût raisonnable. »

D’autres études existent dans bien des domaines car ces mousses, issues de la fonderie 4.0 ont des propriétés étonnantes. C’est ainsi que des essais sont actuellement réalisés avec un industriel de l’armement sur le pouvoir anti-explosion des mousses métalliques, sur des véhicules ou des bâtiments. « Nous avons aussi un partenariat avec EDF Nucléaire qui nous a passé une première commande d’un matelas absorbant pour la centrale du Bugey. Dans le but de sécuriser le transfert d’objets radioactifs lourds, nous avons réalisé un test concluant en faisant tomber une ogive de 20 tonnes de 53 mètres de haut. »

Ainsi, l’activité mousses métalliques, qui affichait 300 K€ en 2019 et 400 K€ cette année, passera à 700 K€ en 2021. Selon Louann Grimaud, elle représentera même en 2022, 50% de l’activité du Groupe Grims.